• C’est le principal évènement qui vaille pour ces élections. Qu’il s’agisse des régionales comme des départementales, le taux d’abstention s’est largement imposé et a puissamment piétiné toute les prétentions de cette insupportable classe politique introvertie essentiellement tournée vers elle-même. Une forme de sanction citoyenne qui sonne comme une mise en demeure à faire évoluer un système électif révolu et à bout de souffle.
    La bonne conscience collective du monde des élites tentera d’atténuer la défaite de cette démocratie surannée en invoquant diverses interférences contextuelles comme la situation sanitaire, un calendrier mal adapté, une situation pré-estivale défavorable, une météo contrariante, et pourquoi pas la position des étoiles ou l’attraction lunaire… Mais quels que soient les faux-semblants que chacun voudra y donner, la réalité des faits est bien là. Et il y a peu de chance pour que le second tour arrive à redonner une quelconque valeur à ces élections.
    Pour être plus local et citer Portiragnes, la situation n’est pas plus honorable. Le taux d’abstention se révèle ne pas être éloigné des 70 % (68,15%) s’agissant des départementales. Alors, à moins que ce deuxième tour de dimanche prochain ne provoque par ineptie un électro-choc extrême dans l’interprétation collective, nos carriéristes de première position, Frey et Fabre De Roussac et notre arriviste remplaçante portiragnaise Gwendoline Chaudoir auront leur légitimité qui s’en trouvera fortement malmenée, voire inexistante, à rester dans les mêmes scores.
    Sur le canton et à l’échéance du premier tour, les résultats montrent que seulement 13,37 % des inscrits sur les listes électorales (3291 sur 24606) ont adhéré spontanément à cette équipe de choc.
    Le taux est encore plus faible sur Portiragnes. Seulement 12,73 % (353 sur 2772) ont affirmé leur préférence pour lesdits élus.
    Nul doute que si leur élection est validée, forts de leur égo bedonnant, ils oublierons très vite cette défaite populaire et se satisferons de cette victoire essentiellement comptable de par un processus dépassé mais sans valeur démocratique réelle. Et donc, sans réelle représentativité.

    AB


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  • Pourtant électeur assidu depuis toujours, je ne peux m’empêcher d’appréhender ces élections départementales et régionales comme la dramatique continuité d’un pseudo système démocratique malheureusement défiguré et perverti en profondeur.

    Faisant suite à la IVème République née après guerre et dangereusement instable sous le seul pouvoir de parlementaires politiquement corrompus, la Vème laissait pourtant entrevoir l’émergence d’une meilleure répartition des pouvoirs et l’implication plus affirmée de l’ensemble des citoyens dans les options électorales.

    Dans la réalité d’aujourd’hui, les choix populaires reposent uniquement et en premier lieu sur une minorité votante, parfois mal initiée, mais souvent conditionnée par des idéologies partisanes éloignées du sens premier à donner au vote ou par des intérêts stratégiques, voire particuliers.

    L’offre qui nous est faite ces 20 et 27 juin prochains nous fait la démonstration de cette mécanique élective intellectuellement démunie de toute authenticité républicaine s’agissant de soutenir quelques arrivistes au détriment de candidats méritants dans un contexte fortement perturbé. Une démarche donc qui, semble t’il, n’intéresse à priori que très peu de citoyens. Même les médias (et précisément locaux) ne s’y sont pas vraiment intéressés et très peu d’informations ont circulé sur le sujet, sinon les expressions de propagande des candidats eux-même.

    Toutefois, ces départementales partiellement boudées se trouvent à l'évidence fortement écrasées pour cette fois par des élections régionales qui, à contrario, ont réveillé l’agitation desdits médias. Mais ces derniers se sont finalement excités de façon autarcique à baigner dans leur propre monde, à la seule satisfaction des candidats car l’adhésion populaire semble tout autant sans grand enthousiasme.

    Et comme si cela ne suffisait pas, ces deux élections cantonales se trouvent étrangement parasitées par une campagne pour les présidentielles qui a déjà insidieusement débutée.

    Cela dit, si votre 'intellect" dispose d'une certaine cohérence inconvenante, vous devriez, à tort, vous cantonner de façon primaire à votre tendance politique pour les trois élections (départementales, régionales et présidentielles à venir).

    Reste le contexte sanitaire et les migrations estivales qui devraient finir d’anéantir les grandes et magnifiques espérances démocratiques

    En fait, le contexte général devrait amener à faire ce récurrent constat que l’abstention demeure la première expression citoyenne et que les candidats élus ne le sont, comme il a été dit, que par la contribution d’une minorité votante.

    C’est le cas de Madame Chaudoir, maire de Portiragnes étrangement investie et qui, il faut le rappeler, n’a obtenu l’adhésion spontanée aux municipales que de moins d’un tiers (30%) des habitants inscrits sur les listes électorales. Et forte par ailleurs de son acharnement chimérique à vouloir absolument mais en vain « se caser » dans le monde politique, celle-ci s’est acoquinée avec cet autre disciple totalement lui aussi asservi à D’Etorre, Sébastien Frey, lui-même candidat à sa propre réélection départementale et parallèlement conseiller communautaire.

    Si les élections avaient un vrai sens, la raison populaire devrait pouvoir faire obstacle à ces intrigants de toutes sortes et à toutes ces dérives de politique carriériste. Mais, nous touchons là la véritable corruption du système où l’avantage (et non des moindres) est consenti pratiquement d’office aux élites déjà en place favorisés par les privilèges de leurs postes. Et à moins que le candidat sortant soit d’une nullité sans limite et que le candidat entrant soit des plus remarquables, il n’y a pas de place à la pertinence pour toute raison au changement.

    En résumé, dans cette pataugeoire électorale et ce contexte démocratiquement dégradant, une bonne conscience devrait nous conduire à l’abstention et, dans le temps, revendiquer sa prise en compte dans les résultats et les nominations.

    Cela étant, Madame Chaudoir se réjouira de savoir que ma voix qui lui aurait été contraire ne s’exprimera pas et celle-ci pourra se vautrer dans son avancé de carrière si l’équipe dont elle fait partie est élue à ces élections départementales.

    Mais, pour ma part, j’aurai, « moi » seul, cette bonne conscience républicaine et la satisfaction de ne pas avoir contribuer à toute ces atteintes malsaines à l’égard du juste et honnête sens démocratique.

     

    AB

     


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  • Ainsi, considérant l’obstination pathologique d’extension de notre mégalo-maire et avec la bénédiction de la CDAC (Commission Départementale d’Aménagement Commercial), une surface alimentaire, sous l’enseigne « U Express », devrait voir le jour d’ici l’an prochain dans la zone de Ste Anne en lieu et place de l’actuelle friche commerciale.

    Si nous pouvons nous satisfaire de voir disparaître ce qui faisait la honte de notre sortie de village vers la mer (si tant est que cette monstruosité disparaisse en totalité), les conséquences induites de cette nouvelle implantation ne sont pas des plus encourageantes, notamment pour nos actuels petits commerces du village (tout comme ceux de la plage) qui subirons inévitablement des malheureux retours d’impacts qui pourraient pour certains aller jusqu’à mettre en péril leur propre existence.

    La question ne semble pas pour autant effleurer la sensibilité de notre maire.

    Pourtant, un certain nombre de portiragnais sont encore très attachés à cette proximité de petits commerces issus de cette ruralité malheureusement de plus en plus malmenée. Pour exemple, le SPAR du village, que certains anciens nomment encore « Coccinelle » par vieille habitude et qui verra peut-être dans cette nouvelle implantation, le prélude à sa fin d'existence.

    Par ailleurs, il est très peu vraisemblable que les 10 ou 15 emplois estimés soient essentiellement et exclusivement comblés par nos propres demandeurs d’emploi.

    Dans son Mag publicitaire de l’action municipale, l’élue présente pourtant le projet comme une opportunité économique. Mais cela dit, s’est-elle posé la question de savoir si cette évolution était réellement souhaitée par les habitants historiques du village habitués à une certaine quiétude et un mode de vie plus plus conforme à leurs usages.

    Des informations supplémentaires seront à venir dans la prochaine parution nous dit-on, il serait cependant totalement inutile que l’équipe municipale en rajoute une « couche » à nous faire la publicité de ce qu’elle pense de façon absolue être une promotion pour notre économie locale. Il serait plus souhaitable qu‘elle s’explique sur ces questions latentes qui se posent quant à la préservation de l’existant historique auquel beaucoup sont encore très attachés.

     

    AB


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