• S’agirait-il d’un brusque sursaut de prise de conscience jusque là écartée par Madame Chaudoir ? Celle-là même qui il y a peu d’année s’était affichée en grande photo chevauchant de façon grotesque l’arrière d’une Harley à l’occasion du passage des Brescoudos, a décidé cette année de refuser la démonstration sur notre commune de ce rassemblement de motos. Compte-tenu de l’afflux très important de publics que cette démonstration provoque (d’une certaine façon incompatible avec les mesures de précautions imposées par la situation sanitaire) cette décision relève à n’en pas douter d’un certain « bon sens ».

    Cependant, cette lucidité soudaine est on ne peut moins surprenante s’agissant d’une municipalité qui n’a jusque là montré aucune véritable implication quant à veiller au respect de toutes les recommandations sanitaires. Les consignes municipales ne se sont toujours limitées qu’à une retranscription en copier/coller succinct des instructions préfectorales. Aucun contrôle, aucun rappel, aucune pédagogie, le masque n’a par exemple jamais été véritablement porté sur notre commune même dans les périodes les plus critiques et Portiragnes-Plage a semblé totalement déconnecté du monde pandémique, les animations d’été ont plus la plupart été maintenues accentuant tous les brassages et les contaminations possibles en poussant même les mesures bien en deçà du raisonnable.

    Il faut néanmoins reconnaître qu’il était nécessaire de sauver autant qu’il le soit possible une saison estivale difficile et mal engagée. Les rassemblements festifs auront-ils pour autant contribué à donner de la valeur ajoutée en terme de bénéfice touristique ? Certainement pas ! Mais là, il s’agissait de satisfaire l’adjoint, quitte à braver tous les risques de contamination. Et un lâcher de taureau est semble t’il moins déraisonnable qu’un lâcher de motos.

    Cela étant, sans vouloir asséner tous les reproches, s’il convient de reconnaître que les bonnes décisions étaient pour le moins difficiles à prendre, ce qui est principalement à blâmer à l'adresse de celle que nous nommez (par infirmité de notre système électoral) Madame le Maire, c’est son manque de consistance permanent. Celle-ci navigue dans sa gestion au gré de ses impulsions sans cap précis, guidée par les seules opportunités. Un état d’esprit à l’identique de ses affections politiques.

     

    ABL

     


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  • Nous y sommes habitués. Pour justifier cette mégalomanie locale et les millions d’argent public dépensés pour leur caprice aéroportuaire, nos virtuoses dans l’art d’embobiner (c’est à dire nos élus) n’hésitent pas à « balancer » les chiffres qui percutent dans l’esprit des naïfs contribuables autochtones que nous sommes. C’est ainsi que D’Etorre nous remet « la sauce » que l’on nous sert à chaque fois que nécessaire pour défendre la cause, à savoir ces fameuses retombées économiques générées par, ce que je nommerais encore, l’aérodrome de Béziers-Vias.

    Ainsi, c’est de 70 millions d’euros de retombées économiques dont il s’agit. Ce pourrait être 10 millions comme 100 ou 200 ou plus. Personne n’est en mesure de le contester. Et pour cause ! Il n’existe aucune écriture comptable au sein de tous les acteurs économiques concernés qui puisse le justifier réellement sinon des ressentis purement artificieux où chacun peut laisser libre court à ses interprétations.

    Cela étant, si l’aéroport est effectivement un facilitateur de déplacement, il n’a de cohérence que s’il arrive à se suffire à lui-même et ne demande pas de la part des contribuables locaux des efforts qui sont sans équivalence avec lesdites fabuleuses retombés économiques, les vraies, celles dépouillées de tous les cabotinages dont il est question.

    Il en est de même pour les 600 emplois directs et indirects générés. Il est certain qu’à y inclure le meunier qui fournit la farine au boulanger ou le magasin qui vend le papier toilette par exemple, nous pourrions, en cumulant tout et rien, atteindre sans gros efforts le chiffre annoncé.

    En fait, la communication en la matière, ressemble de près aux sondages. Suivant la formulation des questions, vous pouvez canaliser les réponses. Tout comme lorsque vous présentez un bilan théorique, vous pouvez mettre dans le pot tous les ingrédients que vous avez vous-même fabriqué.

    Mais cela dit, plutôt que de nous conditionner à la magnificence de leurs prétendues actions bienfaitrices, nos beaux parleurs ferait mieux de s’adresser à leurs administrés qui sont adultes, avec honnêteté et leur présenter les vérités telles qu’elles sont dans la vraie vie. A commencer par évoquer ce fameux déficit aéroportuaire (toujours le vrai) en parallèle de leurs chiffres si féeriques. Cela demande de faire abstraction de toute tentation de promotion politique. « Dur exercice ! ».

     

    AB

     


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  • La municipalité en a fait un argument médiatique sur-diffusé (le site de la mairie et Midi Libre suffisait largement mais la « com » n’a pas résisté à l’envie de sortir les grands tambours).

    Ainsi donc la révision du PPRI est donc lancée.

    Créé en 1995 par la Loi "Barnier" et modifié en 2003 par la loi "Bachelot", le document est régi par le Code de l'environnement article L.562-1 et les suivants.

    C’est la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) qui est en charge d’instruire le dossier mais cependant, les implications communales ne sont pas des moindres, notamment en terme d’urbanisme .

    Cela étant et dans la particularité, parmi les annonces de campagnes de la candidate Chaudoir, celle-ci s’était engagée à protéger durablement les résidents de Portiragnes-plage par la réalisation d’une digue terrestre de protection contre les inondations. Cela consistait en partie à terminer la ceinture de digue existante. Qu’en est-il à ce jour ? Comme tous les engagements artificieux dont nous a abreuvé Mme Chaudoir, nous n’avons pour le moment aucun signe d’émergence de cette promesse ? Tout comme il en est des « butées de pieds immergées » en enrochement en mer afin de casser l’effet des vagues et freiner l’érosion des plages qui stagnent dans les mêmes oubliettes.

    Ces engagements seront-ils pris en compte dans le dossier de révision du PPRI ?

    La question est la même concernant les éléments inquiétants publiés par l’opposition lors de ladite campagne ?

    Au cours d’une réunion publique en date du 15 février 2020, Philippe Noisette et son équipe « Portiragnes A Venir » avaient alerté sur nombre de points, notamment celui du seul accès routier de la station qui, dans l’axe d’entrée se retrouvera sous l’eau et impraticable en cas de forte inondation, laissant les résidents dans l’incapacité d’évacuer ou rejoindre leurs habitations.

    Cette révision du PPRI se devrait d‘apporter sinon des solutions aux moins des réponses à toutes ces questions.

     

    Pour information :

     

    PORTIRAGNES A VENIR

    iCI :  Aléas littoraux et aléas inondation

     

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

    Révision du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI)

     

     

     


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